La femme Balzac Paris... c'est vous ! Balzac Paris est allé à la rencontre de Marie-Athénaïs Hénin, entrepreneure et cliente Balzac Paris depuis ses débuts. Son parcours, ses projets, les femmes qui l'inspirent et ses pièces favorites Balzac Paris : découvrez son interview dans notre Journal.

MARIE-ATHÉNAÏS HÉNIN

Je m’appelle Marie-Athénaïs, j’ai 34 ans, 3 enfants et je suis free-lance dans la communication. Avec mon associée Philippine, nous faisons du conseil en stratégie de contenu pour des marques. Concrètement qu’est-ce que ça signifie ? Nous accompagnons de jeunes marques afin de les aider à consolider leur stratégie de communication et leur positionnement. Je m’occupe de la partie stratégie éditoriale, et Philippine de toute la partie marketing, plans de communication etc. En parallèle, nous avons créé il y a maintenant 4 ans Le Collectif Engagés, un réseau d’entrepreneurs qui innovent au service d’une consommation éthique et durable, afin de leur permettre de se rencontrer et d’échanger. Nous réunissons chaque année vingt jeunes entreprises, cela fait donc une soixantaine de marques que nous avons eu la chance de rencontrer depuis le début ! De ce réseau sont nés des collaborations, des bureaux partagés, et plein d’autres belles histoires !

MARIE-ATHÉNAÏS HÉNIN

Je connais Balzac Paris depuis ses débuts, je suis vraiment une fan de la première heure ! J’y reviens toujours : j'adore les couleurs, les détails, les coupes. Celles qui m’allaient quand j’avais un enfant me vont toujours alors que j’en ai trois aujourd’hui ! Les vêtements correspondent bien à mon rythme de vie : je suis aussi bien dedans quand je suis à quatre pattes en train de jouer aux Lego avec mes garçons que quand je dois partir à un rendez-vous ! 

MARIE-ATHÉNAÏS HÉNIN

Je suis obligée de parler de mon associée, Philippine ! Nous avons grandi dans la même rue quand on était petites, puis avec nos études, on s’est perdues de vue, puis retrouvées plusieurs fois… Jusqu’au jour où, de retour d’Argentine, elle m’a fait suivre une annonce pour un poste dans l’entreprise dans laquelle elle travaillait ! C’est à cette époque que nous avons commencé à travailler en binôme. À la naissance de mon deuxième enfant, j’ai quitté cette entreprise afin de me lancer à mon compte. Je suis partie avec un projet très précis en tête : réaliser le portrait de femmes entrepreneures. On était en 2015 et le sujet était en train de prendre de plus en plus de place. C’était un exercice d’écriture très intéressant, qui m’a permis de rencontrer des femmes incroyables ! 

Quand Philippine a eu à son tour un deuxième enfant, elle s’est mise à son compte elle aussi et nous avons lancé notre premier projet ensemble en 2017, un canal de distribution pour les jeunes marques. Depuis, on ne s'est plus quittées et les choses se sont enchainées : la création du Collectif Engagés, et aujourd’hui le conseil en stratégie de communication ! 

MARIE-ATHÉNAÏS HÉNIN

Je suis très inspirée par les gens de « la vraie vie ». Je n’ai pas vraiment d’idole, en revanche je suis très admirative des femmes courageuses et audacieuses. Elles me fascinent ! C’est pour cela d’ailleurs que j’ai eu autant envie de réaliser des portraits de femmes entrepreneures. Mais comme je baigne dans le milieu éditorial, si je devais vraiment choisir un type de femme en particulier qui m’inspire je dirais évidemment les femmes auteures. J’adore Alice Ferney par exemple, j’ai été la voir en conférence après avoir lu son livre « La conversation amoureuse » qui m’a bouleversé par sa justesse et sa parfaite retranscription des émotions. C’est tellement bien écrit, quand tu le lis, tu le vis !

MARIE-ATHÉNAÏS HÉNIN

J’hésite ! En ce moment je travaille sur un projet autour de la peintre Consuelo de Saint-Exupery, femme d’Antoine de Saint-Exupery. Je lis biographies sur biographies, correspondances sur correspondances à propos de cette femme passionnante et passionnée, mais en vérité, si je pouvais vivre 24h dans sa vie ce serait plus enrichissant que n’importe quel texte ! 

Autrement, j’adorerais vivre 24h dans la vie d’une mère de famille très nombreuse. Je suis fascinée par ces femmes-là, elles aussi sont si courageuses ! J’aimerais voir comment ça fonctionne de l’intérieur. Elles ont forcément un secret ! 

MARIE-ATHÉNAÏS HÉNIN

Je vais donner celui que je donne toujours : au début d’un projet, il faut toujours se demander « Quelles sont mes ambitions avec ce projet ? » Est-ce que je veux en vivre ? Est-ce que je veux rester artisanal et faire ça le week-end uniquement ? Est-ce que dans 10 ans je veux être une référence sur le marché ? Une fois que tu as défini ton ambition, il faut investir à la hauteur de cette ambition. Investir du temps, et de l’argent ! Il n’y a pas de « mauvaise ambition », c’est tout aussi intéressant et valorisant de vendre ses créations sur des marchés que de travailler jour et nuit pour monter une grande société. En revanche il faut bien savoir vers quoi on veut aller !